elias « eli » pope

Like a bird on a wire,
Like a drunk in a midnight choir,
I have tried in my way to be free.
CRÉDITS tumblr (crédit) ou forum graphisme (créateur)

NOM, PRÉNOM COMPLETS ⊱ Elias. Ses parents l'ont tellement eu à l'arrache qu'ils n'ont pas jugé bon de lui chercher un second prénom. C'est d'ailleurs à se demander où ils ont déniché un nom pareil, nom auquel le garçon ne se fait toujours pas. Pour cette raison, il se fait nommer Eli en permanence. ÂGE DE VOTRE PERSONNAGE ⊱ dix-neuf ans, dix-neuf années de combats et de défaites. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ⊱ Eli est né à Seattle, un 17 décembre. Il a toujours demeuré dans la même demeure familiale assez misérable, il n'a jamais vu du monde, si ce n'est que durant les maigres excursions scolaires qui ont faiblement parsemé ses années scolaires. NATIONALITÉ ET ORIGINE ⊱ L'adolescent est de nationalité américaine. Néanmoins, il possède des origines biélorusses de par sa mère et canadiennes de par son père. MÉTIER/ÉTUDES ⊱ Il n'était pas en état de se présenter aux examens de graduation du lycée, étant sous l'emprise de bien trop de substances pour cela. Il refuse de retourner au lycée, néanmoins, il ne perd pas espoir de décrocher son diplôme de fin d'études secondaires, c'est pour cela qu'il étudie, seul, et compte se présenter en tant que candidat libre à la fin de l'année scolaire. Et en attendant, il enchaîne les petits boulots, comme il le fait depuis quelques années déjà, et restant rarement bien longtemps au même endroit. SITUATION FINANCIÈRE ⊱ Franchement, les Pope ne sont pas réputés pour rouler sur l'or. ORIENTATION SEXUELLE ⊱ Hétérosexuelle, il n'a jamais été attiré par les hommes. SITUATION MATRIMONIALE ⊱ Pseudo célibataire, le cœur en feu. TROIS TRAITS DE CARACTÈRE ⊱ taciturne, réservé, à l'écoute GROUPE SOUHAITÉ ⊱ realist

PRÉNOM/PSEUDO GRAPHIQUE ⊱ addie. VOTRE ÂGE ⊱ 23 printemps, la vieillesse rpgique. COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ? ⊱ par mon étoile, j'ai nommé nicoletta   . QU'EN PENSEZ-VOUS ? ⊱ indubitablement canon   . INVENTÉ OU SCÉNARIO ? ⊱ inventé. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR ⊱ will higginson. FRÉQUENCE DE CONNEXION ⊱ environ 5 jours sur 7. AUTRE CHOSE A AJOUTER ? ⊱  rien à signaler pour le moment .

tell me more, tell me more.

5. Souvent, je me sens skyzo. J'ai le sentiment que mon être est partagé entre deux individus prodigieusement différents, deux entités divergentes, parfaitement contraires, qui se bousculent continuellement entre mes neurones et me font perdre les pédales. Souvent, j'ai l'impression de ne pas savoir qui je suis vraiment, d'agir en fonction des autres, de l'environnement, de mon état physique. C'est comme si mon état mental n'existait pas, où était tellement instable que j'avais finit par oublier d'en prendre compte. Je crains d'être ce genre de type tellement influençable, qu'il en sait plus qui il est. Qui sait, c'est peut-être mon cas ? Ne suis-je qu'un vulgaire caméléon, qui copie ce qu'il voit, dans l'unique but de survivre, et car c'est la seule chose qu'il sache véritablement faire, qu'il pense savoir faire ? La partie plus « forte » de moi clame que non, alors que celle qui « pense » constamment se dit que ça doit être le cas, que ça expliquerait pas mal de choses.

4. Je me souviendrais toujours de la petite école. Quand j'avais six ans, je me rendais dans cette institution publique, traînant ma petite sœur par la main. Pour nous, il n'avait jamais été question que nos parents nous déposent. On a toujours fait sans eux, étrangement. Je me demande comment on a survécu, j'ai des souvenirs de vagues samaritains qui ont finit par trouver mieux à faire. Il faut dire que les Pope ne sont pas le genre de personne qu'on veut aider, qu'on veut fréquenter. Même si les gosses, dans tout ça, semblaient n'être que des victimes. J'aimais l'école, jusqu'à ce que j'apprenne à lire le regard des professeurs. Les premiers jours demeuraient alors mes jours préférés, j'avais le sentiment qu'à la rentrée, c'était le moment parfait pour faire mes preuves, pour montrer que je n'étais pas qu'un demeuré dont le cerveau a été bousillé dans le ventre de sa mère parce que celle-ci ne se rappelait même plus qu'elle attendait un rejeton. J'avais envie de m'engager dans cette nouvelle vie, ce monde qui sentait le propre et inspirait la justice. Je me sentais en sécurité entre ces murs grossièrement décorés de collage et de traces de peinture. Et puis, je me sentais écouté, aidé parfois. Je voulais faire plaisir aux institutrices, leur montrer ce dont j'étais capable, faire à la perfection les taches demandées. Je voulais être un bon élève, peut-être même devenir le meilleur ? J'entendais dire que j'avais du potentiel, que je pouvais aller loin. Puis on se demandait pourquoi les parents ne venaient jamais, pourquoi le téléphone n'étais jamais décroché au domicile familial. Pourquoi parfois les gosses revenaient habillés parfaitement à l'identique de la veille et de l'avant veille, pourquoi ils avaient des brûlures, des blessures jamais soignées. Pourquoi ils étaient si démerdards, comparés aux autres. On en a mangé, Nico et moi, des pâtes à moitié cuites. Parce qu'il restait que ça dans le buffet, parce que la facture de gaz était pas forcément payée, parce qu'on était que des gosses qui apprenaient la vie comme des grands. Le manège des hypothèses prenait place : des gosses en famille d'accueil ? Des gosses avec des parents divorcés ? Des gosses sous la pupille du gouvernement ? Des gosses que nos impôts entretiennent bon gré mal gré ? Et finalement, on finissait par voir les parents, par apprendre l'histoire. Et le dégoût les saisissaient. Eli n'était plus le bon élève qui aime apprendre et qu'on veut enseigner, soigner. Il était la cause perdue, le dégoût, le danger. J'ai continué à croire au premier jour de rentrée scolaire, jusqu'à ce que je me rende compte que mes origines me rattraperaient toujours. Alors j'ai baissé les bras, j'ai arrêté de vouloir plaire. J'ai fait le con. J'ai voulu devenir égoïste, dire que j'allais leur montrer que j'étais plus fort qu'eux, que ce n'était pas parce que j'étais un gosse de la zone que je resterai illettré. Mais j'avais pas ce courage, j'avais pas cette force. Pas tout le temps. Alors je suis devenu un élève moyen. J'ai copié mes parents. J'ai voulu protéger ma sœur, mais j'étais pas vraiment un grand frère idéal.


3. Ma première cuite, j'avais douze ans. Il y avait une bouteille de whiskey, un liquide aussi pur que de l'eau à mes yeux. Je me demandais pourquoi mes parents, en particulier ma mère, l'aimait autant. Pourquoi elle ne pouvait pas s'en passer, pourquoi elle devenait complètement tarée dès qu'il y en avait plus dans la maison. Une fois, avec Nico, on avait vidé les bouteilles. Elle nous en a balancé une à la gueule, et bien heureusement, le verre a fracassé davantage le mur que nos têtes de crasse en devenir. A douze ans, j'avais arrêté de vouloir changer mes parents, je m'étais fait à ce qu'ils étaient. On avait beau leur dire des phrases d'enfant plein de bonne volonté, leur pleurer parfois qu'on voulait être comme les autres, leur dire que l'alcool c'était pas bon pour eux, que ça les rendait effrayants, ils s'en tapaient prodigieusement, ou nous leurraient en disant qu'ils recommenceraient plus, que ce serait la dernière fois. Ils se foutaient de notre gueule, alors on a appris à ne plus s'intéresser à la leur. Ou en tout cas, je l'ai appris. Et puis, j'ai voulu comprendre. C'est pour ça que j'ai gloutonné cette bouteille, puis après je me suis retrouvé à l'hosto, avec le corps et l'esprit en vrac. J'avais l'impression d'être déconnecté, de plus rien ressentir, d'être une entité qui flottait entre deux mondes. Ça me donnait mal au cœur, mal à la tête, mal partout, j'avais juste envie de tomber d'un côté, la réalité ou la fin. La réalité m'a fracassé au bout de quelques jours.

2. On le sait tous, il y a un riche éventail de souffrances. Toutes les peines se ressemblent et sont uniques. J'en ai connu un tas, des faciles, des risibles, certaines qui m'ont fait vouloir la mort, d'autres qui m'ont fait supplié l'univers de me rendre invisible, ou de me foutre la paix. Quelques unes se voulaient moralisatrices. Mais celle qu'Olivia m'infligea ne ressemblait à aucune autre, tout en les enlaçant. J'avais l'impression de tout ressentir à la fois, et que ce mélange de douleurs composaient un cocktail explosif, vomitif, unique, éternel. Je ne savais pas comment je pouvais passer par-dessus ça, je me sentais pas capable, tout simplement. J'étais à la fois triste, puis en colère. Comme si ces deux émotions qui sont si contraires voulaient devenir soudainement amantes. Olivia était la seule fille que j'avais aimé « d'amour ». Ce n'était pas du sexe, entre nous, d'ailleurs, je l'ai toujours trouvé un peu bizarre, notre façon de le faire. Peut-être parce que justement, on ne baisait pas, mais on « faisait l'amour ». J'avais saisi cette différence, cette part de romantisme qui me faisait rire, que je déplorais, mais que finalement, j'apprenais à comprendre. Mais j'étais un sale type, un élément nocif. Olivia, c'était la fille parfaite, qui avait tout pour elle. La beauté, l'intelligence, elle était clean jusqu'à ce que j'entre dans sa vie. Jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse de moi comme elle, elle avait su m’envoûter. Elle disait qu'elle avait jamais été aussi heureuse qu'avec moi, qu'elle se sentait enfin en vie, enfin libre, enfin elle. Qu'à mes côtés, elle était certaine de pouvoir être qui elle était vraiment, et elle savait que je l'aimais pour elle, pour elle à 100%. Et maintenant, je me dis à quel point j'ai pu la changer. Elle a commencé à se droguer, tellement qu'elle ne pouvait plus s'arrêter. J'ai voulu mettre le oh-là là-dessus. J'ai essayé d'arrêter. J'ai réduit ma consommation, j'ai même finit par plus rien toucher. C'était dur, mais pour elle, ça valait le coup, c'était presque logique. Mais Liv finissait par mentir, par se cacher même de moi pour consommer. Je la croyais quand elle me disait qu'elle arrêtait, qu'elle gérait. Après tout, j'avais bien moi-même réussi à gérer. Je m'étais regardé dans le miroir et j'avais vu mon père, au lieu de moi, et ça, ça m'avait refroidi. Mais je me suis rendu compte que j'étais con, que j'étais aussi aveugle stone que sobre, que je devais être complètement inadapté, pour qu'elle se retrouve dans un centre de désintox sans même que j'en sois prévenu. Brusquement, comme ça, évaporée dans la nature en deux petites journées. C'est Nico qui me l'a dit. Nico. Ma sœur. Sinon, allez savoir qui me l'aurait dit. Certainement pas les parents de Liv, certainement pas elle non plus. Vu le silence qu'elle me paie depuis. J'étais censé la rentre heureuse, j'étais censé la rendre en vie. J'ai l'impression de l'avoir tuée. La seule chose de bien que la vie m'a envoyé pour moi, rien que pour moi, je l'ai salie puis détériorée. Et maintenant, je l'ai perdue.


1. J'ai dix-neuf ans. J'ai loupé le lycée. J'ai pas mon diplôme de fin d'études et c'est hors de question que je remette les pieds au bahut. J'étais trop stone pour passer les examens, trop high, trop ivre, trop en manque d'elle. J'ai décidé d'étudier de mon côté et passer l'examen à la fin de l'année prochaine. Et en attendant, j'enchaîne les boulots à Seattle. J'essaie de faire de mon mieux, même si je suis de la merde. J'essaie de faire de moi une merde utile, qui aurait un peu d'avenir.

Tsé que t'es canon toi et que je te mangerai bien pour mon goûter Bienvenue et réserve-moi un lien

Bienvenuuuuuuue mon chaton !
Hâte de voir ce que tu vas faire de ton personnage
Bon courage pour ta fichette and have fun !

Merci beaucoup vous deux !
C'est avec plaisir le lien Clara

will j'adore ce mec, moi aussi je veux un lien avec toi
bienvenue en tout cas

Merci vous quatre

Ma sœur d'amour Moi aussi j'ai hâte qu'on joue nos deux cocos
Avec plaisir pour le lien Karma

omggg will il est trop trop beauuuuu
bienvenue

BIENVENUE SUR JAME !
Bonne chance pour la suite de ta fiche, si tu as besoin d'aide n'hésite pas

bienvenue

Bienvenue mon p'tit début très prometteur, hâte de lire ton histoire !
bon courage !

BIENVENUE SUR JAME.
Bon courage pour ta fiche.

Quel accueil
Merci vous tous

Merci Anna

Will, une tuerie ce mec :bave:
Bienvenue & bon courage pour ta fiche :perv:

Cet avatar )
bref Bienvenue parmi nous, très bon choix et bonne chance pour ta fiche

Merci vous deux

Tout est parfait, un très bon moment parmi-nous.

TE VOILA VALIDÉ!
Pour que ton aventure parmi nous soit complète, n'oublie pas de recenser ton avatar.    Une fois ceci fait, tu peux demander un logement ou un métier par ici (ou bien d'autres choses   ). Si tu souhaites qu'un lien important pour toi débarque sur JAME, pense à créer un (ou plusieurs   ) scénarios. Si tu veux savoir comment gagner des points, rends-toi ici   . Pour finir, un petit vote et une montagne de bisous s’abattra sur toi.   Je ne t'embête pas plus longtemps.  

Tout est parfait, je te valide.

BON JEU !