ALERTE TEMPÊTE

Nous apprenons à l'instant qu'une violente tempête se dirige droit sur Seattle, nous appelons à la vigilance et nous vons conseillons fortement de vous mettre à l'abri dans les lieux prévus à cet effets. Ne sortez pas de chez vous et réfugiez vous à l'étage, avec des vivres à portée de main. Pour toutes personnes qui chercheraient refuge, sachez que la salle des fêtes de Seattle, du quartier Annapolis est à votre disposition. Nous reviendrons vers vous quand nous aurons plus d'informations. Suivez nos consignes et écoutez la radio.

Que vous soyez terrorisés, confiants, en colère ou tout simplement blasés, vous vous retrouvez dans la salle des fêtes de Seattle, assez vaste pour accueillir tout ce beau monde. Vous ne savez pas combien de temps vous allez rester bloqués ici, vous en savez très peu sur la tempête qui fait rage dehors. Certains sont même scotchés à la radio en attente de bonnes nouvelles ! Que vous soyez loin de votre famille ou que vous avez des choses à faire de toute urgence, il va falloir prendre son mal en patience. Vous entendez le vent souffler contre les carreaux, l'air froid s'engouffre dans la salle et vous bénissez la personne qui a disposé des couvertures et oreillers sur les paillasses qui forment des allées. Les uns à la suite des autres, ces lits de camps ne doivent pas être de tout confort, mais ils ont au moins le mérite d'exister. Les bénévoles ont pensé à tout, en un temps record ils ont su réunir assez de nourriture et de boissons pour tenir une semaine, heureusement que la marche à suivre était déjà établie et qu'il n'a fallu qu’exécuter les ordres. Si vous vous sentez seul, une bonne âme se trouve forcément dans l'assemblée pour faire office d'oreille attentive. Toutefois, prenez garde à ne pas vous emportez pour une broutille, on sait bien que ce genre de situation est synonyme de crise de nerfs.

Postez à la suite de ce message, des réponses courtes sont conseillées.

J'savais pas ce que j'foutais là, pourquoi on était pour la plupart coincé dans c'trou merdique entouré de personnes qu'on ne connaît pas forcément, je plissais les yeux tentant d'apercevoir des têtes familières dans la foule noire, la salle était bondée, de nouveaux emménagements ont été disposés, comme des lits mais c'mort, y'a moyen que je reste bloqué là toute une nuit, NEVER ! Non, merci. J'apercevais un peu plus loin une chevelure dorée, brillante, je m'approchais doucement posant ma main sur son épaule - Dama ? en espérant de pas m'être trompé de personne et que cette nana était bien Dama' parce que sinon j'pense que j'vais vite péter un plomb ici... J'attendais nerveusement qu'elle daigne se retourner pour me sentir comme rassurer un minimum de savoir que je suis pas seule ici, qu'on est plusieurs dans l'même merdier, c'tait juste une tempête au pire, un lit j'en ai d'jà un chez moi, j'ai de la bouffe aussi pour n'pas crever de faim je n'avais pas besoin de me mettre à l'abri ici, ça change rien de mon petit studio.

Annabelle avait l'habitude des situations extrêmes de ce genre via son métier elle avait connu des situations catastrophiques mais là c'était quand même différents vu que c'était dans sa ville natale avec des personnes qu'elle connaissait bien. En tant qu'officier de Police elle savait garder son calme en présence des habitants, voilà pourquoi son chef lui ordonna d'aller à la salle des fêtes de Seatlle où la plupart des gens se trouvaient. Elle devait rassurer les personnes, calmer les esprits et essayer d'aider les bénévoles. Une fois arrivée là bas la jeune femme partit en direction des bénévoles pour chercher des bouteilles d'eau afin d'aider les bénévoles à les distribuer aux personnes présentes. Marchant à travers les personnes elle vit deux jeunes femme, - vous avez besoin d'eau ? demanda t-elle en leur adressant un léger sourire, ce n'était pas le genre de situation où on pouvait sourire mais c'était le seul moyen qu'elle avait trouver pour rassurer les gens présents. Son badge aidait un peu pour cela aussi, sans doute qu'ils se sentaient en sécurité avec des forces de police présentes avec eux. 

La minute qui suivit une jeune femme se trouvait debout face à nous, je la dévisageais un instant, elle nous proposé de l'eau.. De l'eau.. J'pense qu'avec cette tempête l'eau on allait en avoir assez, une overdose ! Je soupirais en levant les yeux au ciel - Non j'ai surtout besoin de savoir pourquoi on est coincé ici ?! On doit rester là pendant combien d'temps au juste ? Ouais j'étais pas vraiment d'humeur aujourd'hui et tout ce mouvement avait l'don de m'agacer, j'avais une très grand envie d'fumer et c'était un espace public, impossible de fumer ici, j'avais les nerfs à vif ! Au pire j'me planquerais dans un coin et j'allumerais un joint, j'leur ai jamais demandé de m'enfermer ici t'façons.

J'enfouis mon visage dans le creu du cou de Dama', c'était bien elle... Je prenais une grande inspiration, respirant son parfum naturel, au moins on était d'jà deux dans la même galère, c'est bon à savoir... Me retournant vers la jeune femme face à nou, ma réaction avait peut-être été trop excessive, je m'étais peut-être trop emporté sur le coup et c'était pas vraiment d'sa faute à elle si on en était là... Je regardais un peu autour de moi, croisant les bras sur ma poitrine - Désolé...Ouais j'aurais pas dû lui parler comme ça, remontant le regard sur elle j'voyais sa plaque, putain, ouais voilà c'tait une flic ! C'était mort là, pas d'joint, pas de coke, rien... J'étais au bout d'ma vie. - J'me suis laissé emporter.Je mettais mes mains dans les poches, me balançant d'avant en arrière, je baissais les yeux, voyant une femme blonde assise par terre, je fronçais les sourcils, me tournant vers Dama' - Quoi, tu l'as connaît ?

Je souris légèrement à son bisou sur ma joue, je caressais son dos en guise de réponse. Je prenais Dama' par le bras l’emmenant un peu plus loin, hors de la vue de la jeune femme à terre, elle avait l'air louche à mon goût, elle avait l'air complètement perdue et j'préféré pas rester près d'elle, faut dire que le social et moi ça fait deux ! J'aimais pas vraiment me mélanger et j'voulais pas que Dama' reste avec n'importe qui non plus, on sait pas sur qui on peut tomber et j'veux surtout pas qu'il lui arrive quoi que ce soit... - Y'a des personnes spéciales pour ça, alors t'en mêle pas ! Dis-je en désignant d'un signe de la tête la flic qui nous avaient abordés tout à l'heure. J'étais assez protectrice envers Dama', j'sais qu'elle n'a pas eu une adolescence facile, elle a eu pas mal de soucis et j'veux la préserver des coins sombres de la vie, c'pas fait pour elle tout ça, elle mérite mieux, mieux que de tomber aussi bas que moi. Je vois en elle une petite soeur, une deuxième moi, une chance de pouvoir faire un truc de bien dans ma vie.

Ella avait lancé un regard mauvais à l'agent venu frapper à sa porte. La crinière en bataille, la moue boudeuse, un t-shirt ample, tâché, elle devait sembler folle. Peut-être qu'elle l'était vraiment. Elle lui avait dit d'aller se faire voir, quand il avait balancé que, alerte cyclone, madame, tous les habitant doivent aller se réfugier dans la salle des fêtes. Il avait insisté, elle avait rit. Et il avait insisté, encore, et il était parti. De mauvaise grâce, elle avait enfilé une tenue décente, fixé sa prothèse, attaché ses cheveux. Parce qu'en cas de problème, seule, elle ne pourrait rien faire. Elle se sentait handicapée. Elle l'était. Elle avait balancé quelques affaires en vrac dans son sac, jeté son manteau sur ses épaules.
Ella s'était traînée en râlant jusqu'à la salle des fêtes, la tête rentrée dans les épaules pour se protéger du vent froid, ses cheveux blonds s'échappant de son chignon déjà négligé. Elle fronça le nez en entrant dans la salle, et se dirigea en boitant légèrement vers un lit de camp. Ella posa le peu d'affaires qu'elle avait pu emporter sur un lit de camp, et s'assit dessus en soupirant. Elle défit son chignon, passa une main dans ses cheveux. Encore une soirée bizarre en perspective... Ella leva ses yeux bleus vers la jeune femme, et eu une moue approbatrice. Elle jeta un oeil autour d'elle, à la recherche d'un visage familier.

Passant la porte de cette immense salle remplit de panique et d'incompréhension j'observais autours de moi. Qu'est-ce qui avait bien pus se passer pour qu'on se retrouve tous cloîtrer là comme des chiens errants ? J'n'en savait foutrement rien, mais une chose était certaine j'avais été déranger dans un moment plus que jouissif.
J'été tranquillement affalé dans mon canapé un bière à la main, la manette de ma PS4 dans l'autre, entrain de foutre une raclé monumentale à Joey en ligne sur Fifa, quand tout à coup, panne de courant. J'avais alors ruminé dans ma barbe, balancer quelques insultes contre le gardien portoricains de l'immeuble et m'était hâter d'aller au compteur, mais alors tout le bâtiment s'était agité, criant qu'il fallait se réfugier, que la tempête allaient tous nous emporter. Une véritable apocalypse. J'avais alors suivit le mouvement sans trop me poser de question. Parce que je n'avais vécu aucune guerre mais que l'atmosphère qui  régnait là semblait s'apparenter à celle de la fin du monde et je m'imaginais déjà dans les livres d'histoire.
J'entrais donc dans la vaste de pièce et déposais le sac que j'avais préparé rapidement plus tôt sur un des couchage mis à disposition. Je secouais mes cheveux trempé et entamais une petite marche à travers les rangés où tout le monde semblait hors de contrôle. Je soufflais un moment et me dit qu'un petit spliff aurait été parfait dans un instant pareil, mais je n'avais pas pris le nécessaires.
Je balayais donc la salle du regard et tombait sur un visage bien familier, un sourire se déssina de suite sur mes lèvres.
« Brynn...» dis-je en m'approchant de la jeune fille, alors que je sortait les mains de mes poches et écartais mon étreinte pour la prendre dans mes bras. « Qu'est ce qu'on fou là putain ? »