Cailtin Selyna Demers

à ma naissance, on a décidé de m'appeler Caitlin Selyna et mon nom de famille est donc Demers. je suis né le 02 juillet 1986 à exactement Montréal mais aujourd'hui je  suis à seattle, washington dc et je m'y plais bien. je suis d'origine américaine et canadienne mais de nationalité américaine, dans la vie je suis designer et j'aime bien l'être. passons aux questions un peu plus personnelles, si tu te demandes à propos de mon orientation sexuelle je suis bien évidemment attiré par les hommes et c'est pour ça que je suis célibataire et ma situation financière est plutôt moyenne je penses que si je pouvais me décrire en quatre caractères, je serais bien Pessimiste - Sensible - Calme - Patiente mais bon, personne n'est parfait c'est ce qui nous rend humains. mon état d'esprit maintenant que j'y penses doit surement être pessimiste mais c'est ce que je suis ! (...) hors jeu, je m'appelle Mylène et mon pseudo sur le net est bien Selyna je suis âgé de ça devient impersonnel là !   Puis on demande pas à une femme son âge   et mon personnage est un scénario. j'ai trouvé le forum grâce à Facebook et si je me suis inscrit c'est surtout parce que J'ai eu un coup de coeur pour le personnage de Caitlyn sur mon avatar vous pouvez remarquer Katie Cassidy, sachez aussi que je comptes me connecter trois voir quatre fois/semaine, et finalement j'aimerais ajouter que J'ai hâte d'être parmi vous  

the story my ex told.

« C’est une petite fille, une très jolie petite fille, Madelyn » l’homme ne cessait de clamer ça à sa femme encore allongée sur la table de travail. Ses yeux pétillaient, il était l’homme le plus heureux au monde à ce moment-là. Un petit bout de lui venait de naître, une jolie petite fille qu’il avait décidé d’appeler Caitlin en hommage à sa mère décédée. Lui qui avait longtemps rêvé de construire sa propre famille, d’avoir ses enfants, de pouvoir les chérir, les aimer. Aujourd’hui c’était chose faite, il avait eu sa fille, la chose la plus précieuse à ses yeux… « Je t’aime tellement déjà… ».  « Jeffrey, tu ne peux pas déjà repartir, elle n’a que quelques mois, elle a besoin de toi, j’ai besoin de toi ». La jeune femme sanglotait, elle ne pouvait pas se résoudre à laisser partir son homme. Sa famille avait besoin de lui. « Madelyn, je reviendrais. ». Madelyn le savait pourtant, elle savait qu’il repartirait, elle savait que c’était son devoir. Elle le savait depuis qu’elle l’avait épousé, depuis qu’elle avait épousé un soldat Américain… Quelques années après la naissance de Caitlin, de nombreux conflits éclataient au sein de la maison quand Jeffrey revenait du front. Madelyn lui reprochait son absence et son manque d’investissement dans la vie de la petite fille  et Jeffrey reprochait à Madelyn son manque de compréhension. Finalement quand la petite fille eut ses 4 ans, ses deux parents divorcèrent. La jeune Caitlin resta avec son père.

Les années passèrent au sein du foyer, Caitlin se retrouvait souvent chez sa grand-mère maternelle quand son père partait en mission. Finalement, son père rencontra une autre femme, elle s’appelait Margaux. Caitlin ne l’aimait pas car elle avait la sensation qu’elle lui piquait son père et avait l’impression qu’elle ne l’aimait pas…  Mis à part cela son enfance se passa dans la plus grande normalité. Elle fit des bêtises comme tous les enfants de son âge, elle était aimée par sa famille, elle avait apprit à supporter les absences de son père, même si elle le préférait à la maison car elle prit conscience qu’elle risquait de le perdre à tout moment quand il était loin de la maison.
A l’adolescence, cela se compliquait car la relation entre Caitlin et Margaux devint très tendue, car Margaux fut responsable de Caitlin car chacune reprochait à l’autre de vouloir passer plus de temps avec Jeffrey. Surtout que Jeffrey passait plus de temps avec Caitlin, c’était sa fille, la chair de sa chair et il était hors de question qu’elle passe après Margaux. Mais l’adolescence apporta de nouveaux problèmes, des problèmes que Caitlin avait du mal à confier à son problème comme les peines de cœur… C’est à cet instant qu’elle se rapprocha un peu de Margaux pour lui parler de tous ces petits soucis… Mais le plus gros problème qu’elle rencontra et que personne ne put l’aider à y faire face, c’était la mort de son père…

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Qu’est ce que vous êtes à 19 ans ? A 19 ans, vous êtes encore à l’école, vous rêvez du prince charmant, vous passez vos soirées à sortir pour vous amuser, vous êtes libre même si vous ne savez pas vraiment qui vous êtes… Moi à 19 ans, mon monde s’est effondré et j’avais l’impression de n’être plus rien. Quand j’ai ouvert cette porte et que j’ai vu ces militaires à la porte avec leurs airs solennels, je savais pertinemment la raison de leur visite… Mon père était décédé sur le terrain. Je m’étais effondrée à la nouvelle et restait inconsolable… Pourquoi le destin était aussi injuste avec moi ? Qu’avais-je fait pour mériter ça ? J’avais perdu ma mère alors que je n’avais que quatre ans et on m’avait arraché mon père à dix neuf ans…

Finalement Margaux me traina de force voir un psychologue car j’étais dans un état pitoyable. Je me nourrissais très peu, je ne sortais plus, je passais mes journées enfermées dans ma chambre à pleurer sur toutes les photos que j’avais de nous deux. Je souffrais, je suffoquais dans la vie que je menais. Je voulais moi aussi partir et rejoindre mon père. Ce psychologue m’aida à faire le deuil de mon père, après quelques semaines, je me décidai à ressortir, à revivre une vie normale ou en tout cas le paraitre car au fond de moi, je souffrais, j’avais mal… Mais je devais vivre, je le devais pour mon père. Il aurait tellement voulu que je sois une femme forte.

Le temps filait, je finissais mes études, décrochai un boulot d’architecte d’intérieur, sortait, vivait. Malheureusement, il a fallu que je tombe amoureuse d’un homme. Pourquoi tomber amoureux ? Tomber amoureux, ça fait mal ! Et ça fait encore plus mal quand on tombe amoureuse d’un soldat. Moi qui m’étais promis de tourner le dos à l’armée, j’étais retournée dedans… Certes il était beau, intelligent, gentil, drôle mais il était surtout un soldat. Il a fallu que je revive les semaines d’angoisse à me demander si je le reverrais. Lors de chaque départ, je me demandais si c’était la dernière fois que je le voyais. Je n’osais pas penser à un avenir avec lui de peur de briser nos enfants comme j’avais été brisée… Néanmoins, je ne disais rien, je taisais mes angoisses, je taisais mes questions pour paraître comme toutes ses femmes de soldats, comme une femme forte sur lequel il pouvait compter…

Tout changea le jour où je me suis rendue compte que j’étais enceinte. Je portais en moi, un petit être. A partir de ce jour, mes angoisses et mes questions sont devenues plus fortes. J’avais peur pour moi, j’avais peur pour lui ou elle. Clifford essaya tant bien que mal de me rassurer, il quitta même l’armée pour moi. Mais le jour où j’ai accouché de notre petite fille, je me suis sentie tellement vide. Plus je l’observais, plus je souffrais. Je ne serais certainement pas une bonne mère. Les médecins me dirent de rencontrer un thérapeute qui pourrait m’aider à surmonter cette dépression périnatale, mais le thérapeute se heurtait chaque jour à un mur de larmes. Je ne faisais que de pleurer. J’étais trop instable émotionnellement, je l’avais toujours été…

Quand on fêta les deux ans de Roxie, je pris la décision de tout quitter, enfant, mari et ville. J’avais besoin de changement, besoin de faire un point sur ma vie, de guérir toutes les blessures qui m’avaient détruites pendant tant d’années et j’avais façon l’impression de faire plus de mal que bien autour de moi. J’ai préféré faire croire à Clifford que j’entretenais une relation extra conjugale plutôt que de le faire souffrir avec mon instabilité. J’aurais tellement voulue être la femme parfaite pour lui mais je ne l’étais pas, je ne faisais que de le tirer vers le bas. Il méritait tellement mieux…

Loin de Seattle, j’ai fait appel à un thérapeute, j’ai parlé de toutes les casseroles que je trainais derrière moi. J’ai appris à y faire face, à mettre des mots sur ma douleur, ma peine… J’ai tenté de retrouver ma mère biologique afin de comprendre pourquoi elle m’avait abandonné. Mais je ne l’ai jamais trouvé et n’ai pas pu apporter une réponse à cette question. Cependant j’ai commencé à construire une autre image de moi-même, à faire confiance à autrui, à avoir plus confiance en moi, à voir la vie d’une façon plus optimiste. Et même si certains jours c’est très difficile, j’essaye d’y faire face sans baisser les bras…

Une grande femme a dit un jour « Le père est un miroir dans lequel la petite fille, puis l’adolescente, peut discerner les prémices de la femme qu’elle deviendra ». Je me demande bien ce que mon père pourrait penser de la femme que je suis devenue… Est-ce qu’il serait fier de moi ? Ou est-ce qu’il me blâmerait de toutes les erreurs que j’ai bien pu faire malgré mon envie de bien faire ? Aujourd’hui, j’ai envie de faire les choses bien, que mon père me voit comme la battante que j’aurais vraiment dû être et d’être la maman que Roxie aurait dû avoir car j’ai été cette petite fille sans maman et je n’ai pas envie de lui infliger ça donc me voilà de retour à Seattle…