Caggie & Elliot

make it a better night.

Avachit à l'arrière du quatre-quatre toute fraîchement achetée par l'honorable paternel de mon ami, je fumais un pilon que je m'étais soigneusement préparé avec la weed tout droit importer de Tijuana par le toxico le du coin. Nathaniel O'Reilly - fils de David O'Reilly accessoirement directeur d'une des plus grandes entreprises pétrolières des États-Unis - se trouvait à mon côtés agonisant tel un vieux rockeur oublié. Á l'avant, se faisant une joie de conduire ce petit bolide Cameron Adelson - futur détenteur du tout grand MGM Grand - poussait des cris hystériques. L'auto filait à tout vitesse sur la 6ème en direction d'une soirée où on était tout trois attendus. Je pris une bouffé du join couteux et laissai ma tête aller contre le carreau frais de la fenêtre. Les lumières des lampadaires implantés dans la rue défilaient à tout vitesse laissant des traînés blanche et je fronçais les sourcils en m'attardant sur le building de Kendall qui passait devant moi.
« Téma la meuf, dude ! » balança Cameron en se marrant comme un connard. « Putain, elle est bonne. »
Mon regard tomba sur la dite jeune fille et je souris devant l'engouement de mon pote.
« Et si on jouais au flics ? » dit-il par dessus son épaule avec un regard qui ne m'inspirais aucunement confiance. Ni une, ni deux, il se garait sur le bas côté. Il descendit alors de l'auto et me fit signe de la main de le rejoindre. Putain, j'étais tellement sec. J'enclenchais la poignée tout de même et le suivit d'un pas las trottiné après l'étudiante avant de la sifflé. Elle se retourna alors et je les vis discuter au loin, je m'approchais. Je savais pas vraiment ce que ce pauvre type de Cameron avait en tête et j'étais tout de même curieux de savoir c'qu'il allait encore inventé. J'arrivais alors à leurs niveau et il m'agrippa le bras subitement sans que j'n'ai le temps de réalisé quoi que ce soit et se barra en courant aussi sec en balançant victorieux un « Bonne soirée les copains ! »
Je fronçais les sourcils. Ce type était con ou c'était moi ? Je le regardais s'éloigner sans rien faire et regardais instinctivement mon bras.
« Putain, c'est une blague... » ce connard nous avais menotté ensemble, j'étais foutu.

Debout comme un con, bouche-bé dans cette rue sombre je regardais la voiture partir en trombe. Quel connard, vraiment. Je soufflais, ce genre de vanne je les avait subit maintes et maintes fois. Depuis Kendall, mes potes se donnait du tort pour me mettre dans ses situations complètement taré pour m'aider à passer à autre chose. C'était ridicule. Je me passais la main sur le visage, l'autre emprisonné à cette fille. J'avais envie de rire, nerveusement bien sur, même si je devais avoué que cette initiative était assez bien pensé. Cela-dit j'étais coincé là maintenant et la soirée tant attendu me passait sous le nez. Je titubais et sentit que la jeune fille à mon côté commençait à s'agiter.
« Tu te fous de ma gueule ? Détache nous ! C'est vraiment pas drôle. » dit-elle tentant de garder vainement son calme.
Je tournais la tête vers elle, c'est vrai qu'elle était plutôt bonne. Inexpressif je l'observais et lâchais un simple :
« Est-ce que j'ai la gueule d'un mec qui à les clefs ? » et reportais mon attention sur l'horizon.
Je ne les avait pas c'était bien là le problème et j'étais beaucoup trop cramé pour penser à une quelconque solution. Je gigotais cependant péniblement pour attraper le paquet de Winston que j'avais dans ma poche arrière, attrapais une clope et me la collais entre les lèvres. J'attrapais mon feu dans l'autre et me l'allumais avant de tiré dessus comme un routier.  
« On est dans la même merde, sweetie... C'est toi et moi ce soir, va falloir faire avec. » dis-je la fumée encore dans les narines.
Je la jaugeais discrètement et repris une taffe.
« Elliot. » commençais-je par politesse en lui tendant ma main disponible. J’espérais qu'elle n'était pas du genre à paniquer ou à taper des crises, parce que j'étais bien trop sec pour resté courtois.

J'étais dans une piètre merde, une fois encore. Ce petit con de Cameron n'en ratais pas une et il fallait sans cesse que ça retombe sur moi. Il faisait sombre, froid, j'étais complètement défoncé et menotté à une inconnu. Je croisais son regard en lui serrant la main et sourit à mon tour lorsqu'elle me dit son prénom.
« Et bien Caggie, enchanté » dis-je en faisant une espèce de révérence ridicule.
Au moins cette compagnie était charmante, je ne pouvait pas le nier. Bien qu'elle semblait un peu coincé de premier abord, elle n'était pas désagréable et plutôt jolie, c'était tout à son avantage. Je tirais une latte de ma Winston alors que les menottes cliquetais sous mes mouvements tangents.  Les yeux livide, observant les néant et pensant à ce qu'aurait put être ma soirée si elle ne s'était pas dérouler de la sorte, je fumais tranquillement sans me préoccupé le moins du monde de ce qui allait se passer par la suite. Elle s'avança alors légèrement vers moi en me tendant la main. « Je peux ? » Je me tournais vers elle et la regardais dubitatif, la petite Caggie n'avait clairement pas la tête de l'emploi. Je me voyais donc quelque peu surpris du faite qu'elle veuille tirer sur ma garo, mais soit. J'haussais les épaules et lui filait le mégot que je tenais entre les doigts. Je lui devait probablement au moins ça.
« Au faite, je m'excuse pour moi et mes potes. T'as rien à voir là-dedans, tu t'es retrouver là au mauvais moment, c'n'est qu'une vanne de merde, ça leur passera et ils reviendront nous chercher dans une heure ou deux... » Je fis mine de rien, même si je l'entendais déjà toussé à mes paroles. Ça allait être long pour moi aussi, j'essayais simplement de faire passer la nouvelle de façon naturelle. Un silence s'installa à nouveau pendant lequel je m'évadais dans mes pensées, tentant de gardé un équilibre difficile à maintenir sur mes deux pieds. Je me mis alors doucement à sourire, puis portant la main à mon visage à rire plus audiblement et bientôt je pouffais comme un connard... La pauvre allait probablement me détesté. Je relevais la tête pour la regardé alors, j'étais quasiment plié en deux.
« J'suis désolé... dis-je tentant de reprendre mon souffle et mon sérieux. Quelques petites secondes passèrent et je n'arborait plus qu'un léger sourire. Je soufflais et croisais son regard crispé. Faut que j'aille pisser. »